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En ce 9eme mois de l’an de grâce 2021, 39 courageux fidèles du blason de Stuttgart répondirent à l’invitation du comte et de la Duchesse de Sisturbo pour remonter le temps et parcourir les vestiges de notre histoire.
Regroupés en un cortège de 18 montures, préparées avec soins par nos écuyers, que nous partîmes pour cette croisade.
Ainsi, rassemblement fut ordonné à l’hostellerie au pied du plateau de Gergovie. Après une révérence à ce haut lieu de notre histoire, nous festoyâmes en découvrant le grimoire qui allait nous servir de guide.
Quand bruyant signal fut donné par les écuries surabondantes de nos seigneurs, nous entamâmes route tortueuse en direction de la cité troglodyte de Jonas où, sorcières et moines-guerriers nous mirent en garde contre les poisons, bêtes féroces et autres barbares. Protégés par la vigilance de quelques canidés célestes et pierres magiques, nous décidâmes de lever camp et poursuivîmes route vers les plateaux arvernes.
Nous rendîmes grâce, tout au long de nos pérégrinations, à la fiabilité légendaire et la vivacité sans égale de nos montures, qu’elles soient à haras avant ou arrière. Toutes impliquèrent leurs chevaliers et leur offrirent félicité et allégresse sur ces tortueuses traces rappelant l’obscur Eiffel ou les terres noires de Nurburg.
Nous allâmes ensuite faire bonne chère à l’auberge. Les légendes parlent ici de festins grandioses, de profusion de charcutailles et truffades, de rires et d’échanges.
D’aucuns osent même décrire des messes basses à propos de stratégies guerrières impliquant les réflexes de champions affamés de lacets parcourus à l’allure du cheval sauvage.
Las, bedaines pleines, nous quittâmes pitance et reprîmes périple vers le Castel non sans recevoir bénédiction de ces terres paysannes et leurs cieux menaçants.
Implorant les grâces de St Ferrodo et des ducs de Bibendum et Petroleum, nous parvinrent à notre but, le Château de Val. Repos bien mérité pour des montures au firmament de leur fonction.
Au couchant estival, bordé du lac des lointaines terres de Bort-les-Orgues, un dernier obstacle se dressait devant nous ! Moultes tapisseries et autres gravures charnelles issues de l’imagination d’un shaman possédé dont l’âme torturée et ses muses dénudées hantaient les salles du château.
Avant de découvrir notre trésor caché…nous devions résister à ces Méduses !
Enfin parvenus au sommet de la tour, nul ennemi à l’horizon mais une lumière offerte par notre astre pu éclairer nos esprits et conclure quête.
Nous trouvâmes notre graal : nul vrai trésor que d’avoir pu partager passion en découvrant les splendides paysages de nos contrées. Cervoise et jus de fruits conclurent notre ode à l’auvergne…et à notre blason.
Grand merci à nos organisateurs Celine et Anthony, Comte et duchesse de Sisturbo pour cet excellent exemple que décidemment, classique rime avec Epique !